JEROME GUITTON – LECTURES DANS LA SOLITUDE DE L'ECRITURE

Sur Lignes – 2.3/ Texte – continuité du sens

Filed under: analyses — jeromegu @ 07:38

(sommaire) (précédent) (suivant)

À noter : si cette position d’exception singularise le mot coup du vers, elle ne l’en exclut pas. Le pronom personnel me le relie au vers, puisqu’il appelle un mot supplémentaire ; la phrase ne peut pas se terminer sur un me.

Qui plus est, ce coup participe du sens du vers, de son ambiguïté ; ambiguïté qu’il entretient, ou qu’il fixe, plutôt qu’il ne la crée ; cette ambiguïté apparaît avant en lui, en conséquence du conflit des
mots 1500 musulmans, visiter, mètre, qui ne semblent pas pouvoir former une phrase soluble dans le compte-rendu journalistique. Avant coup, une ambiguïté est déjà à l’oeuvre ; coup y participe, et, en closant la séquence, la confirme.

C’est en ce sens que l’on peut parler de position d’exception : coup ne brise pas la logique du vers, mais s’y découpe comme un signe d’autre chose ; certes. Il tient sa place dans ce système, mais ce n’est pas sa seule activité.

Comments are closed.