Sur Lignes – 3.3/ Cadre – géométrie et langage en particulier
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Toute œuvre de Muriel Leray peut mobiliser la fonction développée précédemment. Reste à savoir si Lignes 1 en fait un usage spécifique. L’on se souvient que cette œuvre garde un fin point d’attache entre les deux mondes disjoints, où ils s’influencent : la fin du mot coup.
Cette tête d’épingle fait-elle relire les alentours ? Montrerait-elle, peut-être, dans l’inséparabilité de la forme et du concept de la chaussure, une certaine fragilité ? Rien d’aussi direct, cette fois. La sensation qu’elle met en évidence semble rare, et il semble que l’on ne peut l’arracher qu’à peu d’objets. Elle dépend fortement de la logique de cette pièce-ci. N’apparaît pas sans effort dans les choses. De sorte qu’elle se perçoit comme une fêlure intérieure à la pièce.
Si cette assimilation n’est pas automatique, on la sent toutefois comme possible, car réalisée une fois au moins. Un seul exemple suffit pour montrer une existence. Un assemblage quelconque de perceptions reste un lieu possible pour une telle émergence. Soyons vigilants.